FrankB
Nombre de messages : 17 Age : 50 Localisation : Nantes Date d'inscription : 15/07/2012
| Sujet: Les humains sont-ils en train de rendre le chat moins domest Ven 1 Nov 2013 - 17:00 | |
| Un article intéressant que j'ai lu sur http://www.sur-la-toile.com/article-19328-Les-humains-sont-ils-en-train-de-rendre-le-chat-moins-domestique-.html : Les humains sont-ils en train de rendre le chat moins domestique ? Question : lorsque votre chat voit un étranger rentrer dans la pièce, va-t-il être indifférent, curieux, ou en avoir peur ? Certes, cette réaction particulière dépend de la manière dont on a socialisé le chat alors qu’il n’était encore qu’un chaton. Mais comme pour les humains, les gènes sont aussi en grande partie en cause. Or, nous sélectionnons les chats par un simple fait : nous les stérilisons. Et nous avons donc tendance à stériliser les plus domestiques d’entre eux avant leur adoption. Il reste les « sauvages »…
Il faut se souvenir qu’il n’y a aucune différence génétique nette entre le chat domestique qui dort dans votre appartement et celui, errant, qui fait les poubelles dans les rues la nuit et ne voit pas beaucoup les humains de près.
Le chat domestique est issu d’une sous-espèce de chat nommé Felis silvestris lybica. Cette domestication est intervenue il y a au moins 10 000 ans de cela, dans l’Est ou en Afrique. Il y a très peu de différences génétiques entre le chat sauvage d’origine et celui d’aujourd’hui. On peut tout à fait les croiser. Il y aurait seulement une vingtaine de gènes au maximum qui font le « chat domestiqué ».
Comme il y a si peu de gènes différents, la stérilisation fait en sorte que nous ne permettons pas aux chats les plus « cools » de se reproduire. On serait donc peut-être en train de « dé-domestiquer » le chat et cela serait visible sur une échelle de 50 à 100 ans.
Un chercheur a réalisé une expérience toute simple, mais encore limitée, avec des chats, à Southampton en Angleterre : un étranger entrait dans une animalerie, essayait de prendre et le caresser et notait sa réaction. On s’est rendu compte que dans les districts où 98 % des chats étaient stérilisés, ces derniers étaient davantage « humano-méfiant ». La tendance dans ces districts où la stérilisation est la règle quasi-absolue, est forcément d’ « importer » des chats. En gros, on va prendre des chats dans les campagnes, et ces derniers sont plus « sauvages ».
En tant qu’humain, on oublie ce qu’est la stérilisation d’un point de vue biologique et génétique : une impasse. Les gènes disparaissent purement et simplement : l’animal castré ou stérilisé n’est plus qu’une ombre de lui-même. En termes de biologie toujours et de dynamique des populations, la stérilisation est prise en compte comme un facteur de mortalité...
L’étude n’est encore que relativement petite. Il se peut que cette théorie soit contredite. Ce n’est pas pour autant que les chats errants, non castrés, soient à souhaiter. On l’a déjà écrit ici : les chats errants, en surnombre, sont un véritable drame pour les oiseaux et petits mammifères. Notre nourriture et sa gestion sont en cause.
Il faudrait peut-être aussi penser à moins regarder l’apparence d’un chat, et reproduire ceux qui ont des personnalités adorables.Bonnes journées | |
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